A quel prix?
Dans le cadre d’un projet
Parfois, on arrive à réduire le prix en faisant restaurer un vitrail à l‘étranger. Le résultat ne sera pas forcément mauvais, mais le spécialiste qui s‘est chargé de l‘étude préliminaire ou l‘architecte qui suit les travaux peut alors avoir du mal à vérifier si le vitrail a vraiment été traité comme décrit.
Selon la complexité
Le coût d‘une restauration dépend, entre autres, de la complexité de la conception. Si un vitrail présente un beau dessin avec de nombreux morceaux de verre, la restauration du vitrail existant est généralement l‘option la moins chère. Par contre, pour un dessin plus simple, par exemple avec des rectangles, copier le vitrail existant pour le rénover est souvent plus intéressant.
Colle: quand est-ce (ou non) une bonne idée?
Parfois, on recolle les morceaux brisés d‘un vitrail. Cela se comprend si le vitrail est teinté, car la fabrication d‘un tel vitrail à partir de zéro représente une certaine somme. Mais s‘il n‘a pas volé en éclats, réparer le vitrail existant est plus intéressant financièrement.
Ne pas rénover peut vous coûter cher
Convaincu que son vitrail est encore en bon état ou par peur de devoir trop débourser, votre client peut aussi préférer des solutions moins idéales. Par exemple, faire installer un vitrail en double vitrage, sans avoir à rem-placer le plomb là où c‘est né-cessaire. Cependant, des morceaux de mastic ou de peinture peuvent se détacher et se retrouver au fond du vide d‘air. Dans d‘autres cas, le client peut demander à remplacer le plomb, laissant tomber d‘autres travaux de restauration pourtant nécessaires, comme le collage ou le remplacement du verre. En plus des travaux de restauration et de copie, votre client peut également opter pour un nettoyage complet uniquement, sans traiter les dom-mages causés au verre. Mais les zones touchées seront alors plus visibles par la suite. Si votre client envisage l‘une de ces options, abordez avec lui au préalable les conséquences possibles sur le résultat final.
